
qui livre nos paniers ?
Les producteurs des fruits et légumes de Truffe ton panier font partie d’un Groupe d’Intérêt Economique (GIE), nommé « Le Baluchon Fermier », c’est une association d'agriculteurs producteurs BIO et artisans du Maine-et-Loire. Julia et Corentin de Pas-Sage Obligé (ceux qui produisent les légumes) ainsi que David et François du Verger du Pré-Ferron (ceux qui produisent les fruits), font partie des 5 fondateurs et gérants de cette association.
Depuis, de nombreux autres producteurs les ont rejoints, ce qui permet une diversité de produits (pains, vins, bières, produits laitiers, thés, savon, fromage, etc.). Cependant, ils gardent une valeur, qui nous semble primordiale : ne pas se faire concurrence les uns les autres.
L’idée de ce projet collectif, plein de bon sens, a vu le jour en 2017. Il s’inscrit dans une logique de développement durable, pour une consommation locale, biologique et de saison. Les producteurs sont fiers de pouvoir proposer des produits de qualité. Tout en continuant la vente directe sur leur lieu de production, ils ont un site en commun « Le Baluchon Fermier », sur lequel chacun peut commander son panier personnalisé de différents produits et venir le chercher à un seul et même endroit. Ils travaillent également avec de nombreuses autres associations étudiantes angevines, des magasins en vrac, magasins BIO etc.
Normalement, en début de semaine, un des 5 producteurs principaux nous livre (jusqu’à présent, Line de La ferme de la Haute-Garde). Ensuite, nous organisons une distribution de vos paniers à l’UCO.

d'où viennent les légumes de nos paniers ?
Notre première impression ?
Lorsqu’on arrive chez eux, s’en dégage, immédiatement, une atmosphère saine, apaisante et familiale. Petit effectif, chats, oiseaux, papillons, cochons, cheval, champs, serres lumineuses et riches ; tout est au rendez-vous pour nous rappeler la nature et nous mettre en confiance !
Pourquoi ont-ils choisi ce métier ?
Julia et Corentin, sont deux anciens étudiants de l’ESA, passionnés d’agronomie. Avant de s’installer dans la région, Julia faisait des recherches à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et Corentin travaillait alors dans une entreprise en Bretagne. Petit à petit, c’est en faisant leur propre potager, qu’ils ont eu envie d’en faire leur métier ! Ils sont donc revenus dans la région d’origine de Julia et ont repris l’exploitation d’une connaissance, cherchant justement de jeunes producteurs BIO pour reprendre l’exploitation. Tous les deux avaient soif d’un mode de vie sain pour eux et leurs futurs enfants, ayant le moins d’impact possible sur la planète.
Quel type d’agriculture pratiquent-ils ?
Le BIO sonne comme une évidence quand on les entend parler et ça fait plaisir ! Ils favorisent un maximum la biodiversité. Par exemple, pour éliminer les ravageurs, au lieu d’utiliser des pesticides dangereux, ils font des lâchers de parasitoïdes pour les éliminer naturellement. A l’intérieur des serres, ils disposent quelques ruches de bourdons pour la pollinisation. Dans un souci d’écologie, ils ne chauffent pas les serres, produisent exclusivement des légumes de saison et travaillent le moins possible la terre.
Pourquoi avoir choisi ce nom « Pas-sage obligé » ?
Tous les deux souhaitaient un nom, reflétant leur envie commune : que leur exploitation soit un véritable lieu de vie, de passage, de chaleur humaine. Ils ont même le rêve de faire une guinguette dans le futur. Leur exploitation se trouve sur une ancienne voie romaine, un lieu de passage donc ! Julia avait mangé dans un restaurant parisien de ce même nom, c’est comme ça qu’elle en a eu l’idée.
Nous nous sommes rendues sur place à Longué-Jumelles et avons rencontré nos producteurs de légumes, Julia et Corentin, de Pas-sage obligé !




D'OÙ VIENNENT LES FRUITS DE NOS PANIERS ?
Notre première impression ?
Nature, authenticité, calme : voilà ce que dégage ce lieu !
L’exploitation est entourée de champs et d’étangs avec lesquels ils arrosent le verger.
Pourquoi ont-ils choisi ce métier ?
David était commercial lorsqu’il a rencontré sa femme, alors étudiante en Sciences de l’Education à l’UCO d’Angers pour devenir professeure des écoles. Plus tard, ils sont venus s’installer dans le coin. Les parents de sa femme étaient agriculteurs. David et son beau-frère François ont décidé de reprendre tous les deux l’exploitation du Verger du Pré-Ferron des parents de François. La reconversion professionnelle de David s’est faite petit à petit. On peut dire que la rencontre avec sa femme était un coup du destin, qui l’a reconnecté avec ses souvenirs d’enfance chez ses grands-parents agriculteurs, où il passait souvent ses étés ! David a toujours préféré travailler dehors plutôt que dans un bureau, mais il l’avait oublié en grandissant ! Aujourd’hui, David et François sont épanouis professionnellement et en accord avec leurs convictions.
Pourquoi avoir choisi ce nom « Verger du Pré-Ferron » ?
C’est le nom du lieu-dit ! Apparemment, ce nom aurait un lien avec un ancien maréchal-ferrant, mais rien de sûr.
Nous nous sommes rendues sur place, à Chemillé-En-Anjou, pour rencontrer nos producteurs de fruits, David et François, du Verger du Pré-Ferron !
Nous avons visité les lieux avec David.



Quel type d’agriculture pratiquent-ils ?
Exclusivement de l’agriculture biologique. Depuis 2015, ils se sont convertis au BIO et depuis ils sont totalement en phase avec leurs valeurs. Ils ne voulaient plus travailler avec des produits chimiques, néfastes pour leur santé, celle des consommateurs, ainsi que pour notre planète. Depuis, ils n’utilisent aucun pesticide ; ils travaillent uniquement manuellement. Par exemple, au lieu d’utiliser des insecticides sur les pommiers, ils utilisent des filets et pour désherber, ils le font manuellement. Ces pratiques douces et naturelles demandent plus de temps et de main-d'œuvre, ce qui explique par conséquent le prix, qui peut sembler parfois élevé.
Article réalisé par Manon Morteau et Justine Boré le 12 avril 2021.
Rédaction : Manon Morteau
Photographies : Justine Boré ( @kaatelll sur Instagram)
Visites des exploitations le 22 et 26 mars 2021 avec Clémence Lebreton et Margaux Jagoudet.